Avitailleur d'aéroport
L ’avitailleur réceptionne les « gros porteurs» qui approvisionnent le dépôt de carburant, surveille le remplissage des cuves, effectue les contrôles sur la qualité du produit. Il se rend ensuite sur la piste avec son camion avitailleur pour réapprovisionner l’appareil en kérosène par le biais d’un camion « oléoserveur ». Ce camion fait la jonction entre l’oléoréseau souterrain gorgé de kérosène et les réservoirs situés sous les ailes des avions. Cet oléoréseau est un oléoduc qui est alimenté par le dépôt du carburant. Si certains parkings avions ne sont pas alimentés, il fait directement le plein à partir d’un camion avitailleur.
Pendant que le camion « coule », l’avitailleur doit toujours garder un oeil sur la pression : elle est de 8 bar à la sortie du réseau, à 5 bar dans les filtres du camion puis à 3, 5 bar avant le passage dans les réservoirs de l’appareil.
Un détail essentiel car au-dessus de cette pression les ailes de l’avion pourraient gonfler et la portance de l’avion serait modifiée.
L’avitailleur prélève un échantillon de kérosène pour s’assurer qu’aucune particule étrangère n’est présente. À l’aide d’une pastille, il vérifie également la non-présence d’eau. C’est un métier qui implique des responsabilités importantes : le kérosène est un produit dangereux qu’il faut manipuler avec prudence. L’avitailleur doit être très vigilant, connaître toutes les règles de sécurité aéroportuaire et surveiller en permanence l’environnement.
Il travaille souvent en horaires décalés.
Liens utiles
Lien1